La plupart des gens ne font pas la différence entre l'interprétariat et la traduction : ils pensent qu'un interprète peut traduire et qu'un traducteur peut interpréter simultanément. En fait, ce sont deux métiers bien distincts. Un interprète reproduit « oralement » des propos d'une langue à une autre, par exemple dans une salle de tribunal, dans un interrogatoire policier, à l'hôpital ou par téléphone, tandis qu'un traducteur travaille uniquement par écrit. Seuls les traducteurs assermentés sont autorisés à tamponner leurs propres traductions à l'aide d'un sceau officiel protégé. Les interprètes, y compris ceux qui sont assermentés, réalisant une traduction (par écrit donc), n'ont pas le droit de tamponner leurs traductions s'ils ne sont pas aussi traducteurs assermentés.
Suivant la même logique, STF encourage ses membres n'étant pas interprètes qualifiés, à ne pas accepter de missions complexes d'interprétariat au tribunal, dans les locaux de la police ou dans le secteur de la santé, et qu'ils s'abstiennent de toute interprétation à distance (par téléphone).
De même, nous encourageons les interprètes à ne pas prendre de missions de traduction devant être effectuées et tamponnées par des traducteurs assermentés.
En outre, STF encourage notamment les donneurs d'ordre du secteur public tels que les tribunaux, la police ou le secteur de la santé à faire appel à des traducteurs assermentés répertoriés sur le registre des traducteurs pour effectuer leurs traductions (écrites).
Tout le monde le sait, des traductions de mauvaise qualité peuvent avoir des conséquences dramatiques. Un usage approprié des compétences vous offre par contre la sécurité et un coût raisonnable, à la fois à court et à long terme.
Certains membres de STF sont à la fois traducteur assermenté et interprète.